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Célébrée le 3 janvier dernier, la fête de l’épiphanie, plus connue sous le nom de « galette des rois » s’inscrit dans les plus célèbres traditions françaises. Si nous sommes très nombreux chaque année à la célébrer en dégustant les classiques ou les plus originales galettes, son histoire reste encore une mystère pour nombre d’entre nous…

L’histoire

Toutes les occasions sont bonnes, nous le savons, pour déguster ce traditionnel gâteau composé crème frangipane emprisonnée dans de la pâte feuilletée. Traditionnellement consommé dans toute la France au moment de l’épiphanie, il est présent tout le mois de janvier dans les vitrines des boulangeries et des pâtisseries. Impossible de ne pas le noter !
Selon la coutume, les familles se réunissent, le premier dimanche du mois de janvier, pour déguster cette galette dans laquelle se cache une fève. Pour les plus puristes, celui qui trouve la fève offrira la galette l’année suivante ! Mais d’où remonte cette tradition ? Quelles-sont ses origines ?

La tradition

Contrairement à ce que l’on peut penser, les origines de la galette des rois ne viennent pas directement de la religion chrétienne et de l’arrivée des rois mages auprès de l’enfant Jésus.

Projetons-nous dans la Rome antique lors des festivités saturnales qui avaient lieu vers la fin décembre pour célébrer le solstice d’hiver. Les sept jours de fête qui avaient lieu commençaient avec un gâteau « rond et doré au soleil » dédié aux soldats.
Les soldats tiraient au sort un malheureux esclave qui serait condamné à mort mais qui, avant cela, aurait le droit, une journée durant, de réaliser tous ses vœux.
Afin que le tirage au sort ne soit pas biaisé, un enfant se mettait sous la table et distribuait les parts. Celui des esclaves ayant la fève était élu « saturnalicius princeps », en d’autres termes, roi.

La tradition disparu pendant un temps avant de réapparaître au XIVème siècle lorsque l’église française l’associe à la fête de l’épiphanie pour prouver le caractère divin de l’enfant Jésus avec l’arrivée des rois mages.

Le rituel cependant, n’est plus tout à fait le même. La galette est divisée en autant de part que le nombre de convives plus une part appelée « la part du pauvre » ou « la part des absents ». Elle était destinée, comme son nom l’indique, soit au premier mendiant qui viendrait frapper à la porte, ou gardée pour un frère, un père marin ou soldat.
De la tradition, persiste le jugement innocent de l’enfant placé sous la table pour attribuer les part des galettes…

Évolution de la tradition

Si la tradition persiste, certains détails cependant, ont été modifiés.
La fève, initialement, était une véritable fève, donc une légumineuse. Elle fut au fil du temps remplacée par des figurine en plastique ou en porcelaine.
Auparavant, loin d’être sacré roi et de voir ses désirs se réaliser pour une journée, celui qui tirait la fève était surtout celui qui devrait payer une tournée à tous les autres invités !
Mieux valait donc ne pas tirer la fève et pour cela, la triche était bien évidemment de mise !

Les plus belles réalisations, classiques ou revisitées…

Chez Hubert Cloix, nous avons des clients au talent et à l’imagination sans bornes…

La boulangerie Sohet, à côté de Lille
Dirringer l’artisan boulanger-pâtissier, à Mulhouse
Benoît Castel, à Paris
La boulangerie Besnier, à Olivet

 

Et nous ne résistons pas à l’envie de vous partager également deux petites pépites…

La galette revisitée à la frangipane de châtaigne par la cheffe pâtissière Nina Metayer
La galette revisitée fourrée à la ganache chocolat de la maison du chocolat

Si cet article vous a mit l’eau à la bouche, pari réussi pour nous ! Filez chez un artisan pour commander puis déguster votre galette des rois ! Vous la mangerez avec la satisfaction de connaître toute son histoire. Et nous avec la satisfaction de contribuer un petit peu à la fabrication de ces pépites avec nos machines… Pas mal non ?